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Le blog de Cath
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18 avril 2009

Pause scrap...

Non, je vous rassure.. La pause du samedi ne va pas devenir une habitude.. Mais entre le jardin qui demande pas mal d'attention en cette période printanière, toutes les pages pour mon challenge dictée que je dois recadrer, redimensionner, charger sur mon blog..., les projets de crop à avancer... et tout le reste (ben oui... j'ai une vie en dehors du scrap.. ça vous étonne ?)... un jour de pause de temps en temps ne fait pas de mal ! D'ailleurs, ce n'est pas la pause pour moi puisque je suis du côté de Morestel aujourd'hui pour proposer l'album vintage à une bande de mordues du scrap !!!

Et puis tout compte fait, ce sera pas vraiment la pause ici non plus puisque je vais en profiter pour vous faire partager un texte qui attendait depuis longtemps un "creux" dans mon blog... Prenez la peine de lire jusqu'au bout... cela donne à réfléchir !

 

Un musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier dernier.

Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et à nouveau, du Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelques milliers de personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail.

Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot.    Peu après, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.

Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. a mère l'a tiré, pressé mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.

Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche... Il a récolté 32 dollars. Personne ne l'a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n'a applaudi.

Sur plus de mille passants, seule une personne l'a reconnu.

Ce violoniste était Joshua Bell, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites,  avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars...    Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.

Ceci est une histoire vraie. L'expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ?
Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ?
Reconnaissons- nous le talent dans un contexte inattendu ?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d'autres choses passons-nous ?

A méditer ...


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Commentaires
I
Bonsoir CATH. jolie,<br /> L'an dernier, j'avais découvert ton blog depuis peu et pris connaissance de ce magnifique texte sur le violoniste Joshua Bell. Je l'ai retrouvé avec beaucoup de bonheur et, tout particulièrement aujourd'hui pour moi, il me donne à réfléchir
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H
J'ai reçu le mail il n'y a pas longtemps ... C'est exactement le même problème qu'au bureau de mon mari où les cafés était gratuit et les gens en prenait, cela refroidissait, le jettait en reprennait ..Depuis que la société a fixé un prix symbolique (30 cts le café) plus de gaspillage<br /> <br /> Bien le bonjour Madame. Je me mets à jour dans ma visite des blogs. Inutile de te dire que j'aime tes petits carnets (pas la peine de m'en envoyer je comprends que j'habite trés loin) aussi<br /> <br /> Besos
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B
Hélas !...
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A
Merci ma chère Cath, de nous faire partager cette histoire qui amène effectivement beaucoup de réflexions sur notre vie... Profite bien de ton jardin et de ce que la nature nous offre en ce début de printemps...<br /> Bisous, Amélie
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E
belle histoire qui montre certes que nous ne prenons pas le temps!!! mais aussi que l'attitude et le regard des gens aient différents selon le lieu où cela se passe....<br /> bisous Evelyne
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