"Lire ressemble à regarder l'horizon. D'abord on ne voit qu'une ligne noire. Puis on imagine des mondes." (Orsenna)
Je vous retrouve dans le coin lecture de ce blog, pour vous faire partager les (presque !) derniers ouvrages que j'ai lus ("presque" car j'en ai fini d'autres depuis la préparation de cet article ! Mais ce sera pour le mois prochain !). Une vue d'ensemble pour commencer....
Et mon petit avis tout à fait subjectif sur chacun de ces livres !
Oscar et la dame rose
Présentation de l'éditeur :
Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.
Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour lire ce livre que l'on m'avait conseillé maintes fois ? Un livre tout petit par sa taille (moins d'une heure de lecture) mais si grand par l'émotion qu'il procure... Eric Emmanuel Schmitt réussit à aborder les thèmes de la maladie, de la souffrance et de la mort d'un enfant avec pudeur et sobriété, en évoquant des thèmes philosophiques simples (et non "simplistes" comme j'ai pu le lire sur certaines critiques !).
Une histoire magnifique, à lire absolument !
"J'ai essayé d'expliquer à mes parents que la vie, c'était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau: on croit avoir reçu la vie éternelle. Après, on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n'était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaie de le mériter."
La voleuse de livres
Présentation de l'éditeur :
1939, en Allemagne nazie. Liesel et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption en dehors de Munich. Sur la route, la Mort s'empare du frère de Liesel et remarque la petite fille. Ce sera la première d'une longue série d'approches. Durant l'enterrement de son frère, la vie de Liesel va basculer : elle trouve un objet singulier, partiellement caché sous la neige, un livre intitulé Manuel du fossoyeur. Avec son père adoptif, elle décide d'apprendre à lire, d'abord le Manuel du fossoyeur, puis, plus tard, des trésors volés, dont un livre banni qu'elle sauve, malgré les dangers, d'un autodafé. Les vols que commet Liesel viennent de sa faim intense de comprendre ce qui se passe autour d'elle. Sans argent pour acheter des livres, elle les subtilise. À mesure que l'histoire avance, la Mort s'empare de nombreuses vies mais Liesel et ses livres continuent à lui échapper. D'après les mots mêmes de la Mort, elle est une " experte pour se mettre à l'écart ".
Je n'aime pas NE PAS aller au bout d'un livre. C'est pourtant ce que j'ai fait avec "La voleuse de livres", qui était dans ma "pile à lire" depuis longtemps et que je me réjouissais de découvrir. Après un début déroutant (la construction et le style sont pour le moins particuliers), j'ai persévéré et au bout d'une centaine de pages j'ai commencé à prendre plaisir à sa lecture. Malheureusement, ce plaisir s'est très vite transformé en ennui. Bien que les personnages soient attachants, je n'ai vraiment pas réussi à accrocher à cette histoire et j'ai définitivement refermé ce roman à la page 450, sans aucun regret (tant pis pour les 200 pages restantes !). La lecture doit être un plaisir et là, ce n'était vraiment pas le cas !
L'émoi d'août
Présentation de l'éditeur :
Août 2005. Nicolas Lassagne part rejoindre son petit pavillon breton le long des côtes du Finistère.
Cet été-là, il décide de prendre le chemin des écoliers, celui des départementales et des petits villages, qui évoque chez lui certains souvenirs enfouis de l’enfance.
Mais ce petit mois d’août n’est pas seulement celui des images d’antan. Nicolas Lassagne est également au carrefour de son existence. Il s’apprête à prendre un nouveau virage.
Alors, il suffit parfois d’une rencontre pour bousculer les certitudes. Ce petit truc inattendu qui vous fait vaciller. Cette chose rare et belle. Et ce mois d’août pourrait peut-être lui réserver une jolie surprise…
Un des avantages de ma liseuse numérique, c'est qu'elle me permet de découvrir des livres que je n'aurais pas achetés en format papier. Et je fais parfois de belles découvertes, comme avec "l'émoi d'août". J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce charmant petit roman (à peine une centaine de pages), bien écrit et touchant, avec un léger parfum de Madeleine de Proust qui m'a charmée.
SMS
Présentation de l'éditeur :
Terrifiant, irrésistible, ce roman de Laurent Bénégui renoue avec l'humour et la cruauté qui, depuis Au petit Marguery, ont fait le succès de ses comédies.
J'ai trouvé le début de l'histoire assez amusante mais l'accumulation de catastrophes qui s'abattent sur le pauvre personnage principal devient vite lassante. Trop c'est trop ! En toile de fond, l'auteur a voulu faire une satire de la place du téléphone portable dans notre société mais tout est tellement poussé à l'extrême que le message a du mal à passer (un comble pour un livre qui s'intitule SMS !).
Juste avant le bonheur
Présentation de l'éditeur :
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
Agnès Ledig, auteur de Marie d'en haut, Coup de coeur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle, possède un talent singulier : celui de mêler aux épisodes les plus dramatiques de l'existence optimisme, humour et tendresse. Dans ce roman où l'émotion est présente à chaque page, elle nous fait passer avec une énergie communicative des larmes au rire, elle nous réconcilie avec la vie.
Juste avant le bonheur fait partie de ces (trop) rares livres qu'on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu'ils font du bien !
Avant de commencer "Juste avant le bonheur", j'avais lu que c'était un livre "qui fait du bien". Je m'attendais donc à un ouvrage plus léger et optimiste, à l'image de la première partie. Mais (sans vouloir déflorer l'histoire) on bascule vite dans le tragique. Toute la seconde partie du livre est gorgée d'émotion, certains passages sont bouleversants et j'avoue avoir eu plus d'une fois les yeux brouillés de larmes. J'ai cependant dévoré avec avidité ce conte de fée moderne (qui se lit très vite !). L'histoire est très bien écrite, les personnages attachants et je vous le conseille vivement (accompagné d'une boite de Kleenex !). Et rassurez-vous, même si l'émotion est bien présente, ce livre est aussi rempli d'espoir et de bonté (et c'est justement la raison pour laquelle il "fait du bien" !)
Central Park
Présentation de l'éditeur :
Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière ... pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier.
New York, huit heures du matin...
Alice, jeune flic parisien, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible? Et pourtant...
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence ...
J'ai aimé la plupart des romans de Guillaume Musso (mon préféré étant sans hésiter "La fille de papier) et je me réjouissais à l'idée de découvrir Central Park. Mais j'avoue être restée sur ma faim. Je ne me suis pas ennuyée à sa lecture car le suspense est bien là. Mais j'ai souvent trouvé l'histoire tirée par les cheveux, peu crédible, et je n'ai pas du tout aimé le dénouement, pour le moins inattendu ! Bref, je suis contente de l'avoir emprunté à une amie et de ne pas avoir dépensé une vingtaine d'euros pour l'acheter !
Comme pour les précédents articles de cette rubrique, je serai ravie de vous lire alors n'hésitez pas à laisser un petit message !
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